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APPENDICE.




Nous croyons pouvoir ajouter comme annotation aux Souvenirs de Thuringe, les passages suivants qui font partie d’un article publié par l’Illustration :

« M. Gérard de Nerval est le plus pérégrinateur de nos écrivains. Il y a un mois à peine il était parti pour Berlin lorsqu’il apprit en route que l’on allait donner à Weimar, pour l’inauguration de la statue de Herder, des fêtes qui se rencontraient avec l’anniversaire de la naissance de Gœthe.

« Gérard avait été l’ami de Gœthe, ami presque inconnu, car ils ne s’étaient, je crois, jamais vus. Mais, à l’âge de dix-huit ans, il avait publié une traduction de Faust, en prose et en vers.

« Voici ce qu’on a lu depuis dans les Conversations de Gœthe, publiées par Eckermann. Ce dernier rend compte de la fin d’un dîner auquel l’illustre poëte allemand l’avait invité :

« Gœthe avait pris en main la dernière traduction française de son Faust, par Gérard, qu’il feuilletait et paraissait lire de temps à autre : de