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LORELY

léo. Je ne sais pas… On me conduit.

marguerite. Et qui cela ?

léo. Le chevalier Paulus, qui doit m’attendre.

marguerite. Et tu ne peux te dispenser de sortira cette heure ?

léo. Impossible.

marguerite. Oh ! je t’accompagnerai.

léo. Oui, jusqu’à la porte du jardin ; ensuite… (Il sonne ; un domestique entre.)

marguerite. Que veux-tu ?

léo (au domestique). Laissez brûler une lampe ici : je rentrerai peut-être dans la nuit, et je veux trouver de la lumière.

marguerite. Mon Dieu ! mon Dieu, protégeznous ! (Ils sortent. — Le domestique apporte la lampe et se relire.)


X. — FRANTZ, seul.


frantz (entrant avec précaution par une porte latérale, couvert d’un manteau sombre, un masque à la main). Personne : j’avais cru entendre des voix… Depuis une heure j’attends dans l’oratoire, et elle n’est pas venue, que veut dire cela ?… Que faire ? il faut que je la voie, il faut que j’aille à notre assemblée. Jusqu’à présent je n’ai rencontré personne ; mais ici, où suis-je ? au cœur de la maison, sans doute… Du bruit ? Ce n’était rien… Ah ! je suis dans