Page:Nerval - Lorely, 1852.djvu/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
203
SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

diana. Oui ; il paraît qu’il est compromis dans toutes ces conspirations. Il l’ait partie d’une société secrète… tu sais bien…

marguerite. Ah !…

diana. Et je voulais lui faire dire de ne pas rentrer chez lui, de quitter la ville…

marguerite. Je m’en charge. C’est-à-dire, si je le vois, moi ; je ne sais où je pourrai le voir… Silence ! on vient par cette galerie. C’est Léo, sans doute. Oui, le voilà… enfin !


III. — Les mêmes, LÉO.


marguerite. Oh ! comme tu es pâle et défait… mon Dieu !

léo. Rien… de la fatigue… voilà tout. (À Diana.) Pardon, madame.

diana (à Léo). J’ai besoin de vous parler à vous seul.

léo. Je le pensais aussi… Laisse-nous, ma bonne Marguerite ; j’irai chez loi tout à l’heure.


IV. — DIANA, LÉO.


diana. Vous devinez ce qui m’amène, monsieur ?

léo. À peu près…

diana. Je viens vous faire une seule question.

léo. J’écoute.