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LORELY


VIII. — L’HOTE, ROLLER, HERMANN, chœur d’étudiants.

l’hôte. C’est la tempête ! mon Dieu ! mon Dieu ! (La scène se remplit de monde. Des bannières sont plantées au fond du théâtre. Le roi des étudiants est porté en triomphe.)

roller. Combien vaut tout ce qui est ici ?

l’hôte. Vous voulez acheter ma maison ?

roller. Pas aujourd’hui. Le mobilier seulement.

l’hôte. Il y en a pour plus de deux cents florins. roller. En comptant le poêle… faïence de Saxe. C’est juste ! Voilà la somme. Les vitres par-dessus le marche. Maintenant délivre-nous de ton aspect ridicule.

l’hôte. Ah ! ah ! voici le bourgmestre, un instant.

hermann. M. le bourgmestre.

roller. Attendez, pour l’introduire, que le roi ait pris place sur son trône… Voilà. (Le roi des étudiants s’assied sur un fauteuil élevé sur des tables.)


IX. — Les précédents, LE BOURGMESTRE, marchands.


hermann. Le bourgmestre…

le roi. Approchez, monsieur le bourgmestre ; comme nous voulons que tout se passe dans les règles, nous réclamons votre présence.