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SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

quatorze universités, vous ont voté des félicitations, et vous offrent de payer l’amende à laquelle la Gazette germanique est condamnée, par une souscription publique. (Le prince sort du cabinet un papier à la main.)

léo. Avant de répondre à votre offre loyale et généreuse, permettez-moi, messieurs, de lire ce papier.

flaming (regardant le prince). Je connais les traits de cet homme !

léo, signant. Je n’ai plus d’amende à payer, messieurs ; je rentre enfin dans ma ville natale ; mais j’y serai libre. Je suis plein de reconnaissance envers les membres de celle association, dont j’ignore les statuts et les desseins ; mais leur bonne volonté me devient inutile. La personne que voici est le prince Frédéric-Auguste, noire nouveau souverain.

marguerite. Léo !… quel changement !

léo. Pauvre Marguerite !… mieux eût valu peut-être la ruine et la prison !