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SCÈNES DE LA VIE ALLEMANDE.

pas près de s’entendre avec lui sur les affaires politiques, vous le savez.

le domestique. M. le chevalier Paulus insiste, disant qu’il vient de loin pour une affaire très grave.

Léo. Faites entrer. Qu’est-ce que le chevalier Paulus ? Connaissez-vous cet homme, mon père ?

le professeur. Non.

diana. Ne serait-ce pas un rédacteur de la Gazette germanique ?… Il me semble que j’ai vu des articles, des feuilletons de sciences, signes de ce nom.

léo. C’est juste ; mais il est singulier que ce soit vous qui me le rappeliez.

marguerite. Mon ami !…

léo. Eh bien ! qu’as-tu donc ?

marguerite. Rien ! mais si j’en croyais mes pressentiments… Je ne sais pas… il m’est passé quelque chose d’étrange devant les yeux !

le domestique. M. le chevalier Paulus.


V. — Les mêmes, le chevalier PAULUS.


le chevalier. Mesdames… monsieur Léo Burckart, sans doute ?

léo. Oui, monsieur, moi-même. Soyez le bienvenu.

le chevalier. Je suis enchanté de faire la connaissance d’un confrère aussi illustre.

léo. Un confrère ?