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A BERANGER.


*


De mes rêves brillans douce et frêle espérance,
Ces chants, que produisit un trop rare loisir,
      C’est au poète de la France,
C’est à toi, Béranger, que j’ose les offrir !
J’aurais pu, leur donnant un essor moins rapide.
      Les rendre plus dignes de toi ;
      Mais ma Muse a pâli d’effroi
      Devant un avenir perfide.
Pourtant, daigne sourire à ses faibles essais !