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contre Ronsard, il ne songeoit pas même qu’il y eût à sortir du chemin qu’a voient frayé les poètes de la Pléiade, ni par un retour à la vieille littérature nationale, ni par la création d’une littérature nouvelle, fondée sur les mœurs et les besoins du temps, ce qui, dans ces deux cas, eût probablement amené à un même résultat. Toute sa prétention à lui fut do puri- fier le fleuve : qui couldit du limon que rouloient ses ondes, ce qu’il ne put faire sans lui enlever aussi en partie l’or ^t les, germes pr4cieus qui s’ytrouVolèht mêlés : aussi voyez ce qu’a été là poésie après lui i je dis la poésie.

L’art>. toujours l’art ^ froid,’ calculé, jairi^ de douce rêverie,jamais de yëritao|jb_..’8ëAtK i^éMreligieux, rien que la nafuréf^UirUmé- diatement inspiré : le correct, le beau exclusi- vement ; une nobléssè’unifbrïûè’ dé ï>éiïsWet expression j C’est Cr^susl qui aie ^d^tté ! el^ger ëri Or tbui & qï^ibfôucHëi Û&îdéV e^ J& branle est donn,é à la poésie, çjassjqup à-^ôixtaiUe seul y> résistera , aussi’ Bojleau ;

?oublieite«t-il dans son art poétique.’ > q