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ceaux de l’idole brisée, et des dieux ne tveaux se sont substitués à la trop célèbre Pléiade en se parant de ses dépouilles.

La Pléiade, soit : qu’importent tous cespoètes à la suite, qui sont Baïf, Belleau, Ponthus, sous Ronsard ; qui sont Racan, Segrais, Sarra- zin, sous Malherbe ; qui sont Desmahis, Bernis, Villette, sous Voltaire, etc.. Mais pour Ronsard il y a encore une postérité : et aujourd’hui sur- tout qu’on remet tout en question, et que les hautes renommées sont pesées, comme les âmes aux enfers, nues, dépouillées de toutes les pré- ventions, favorables ou non, avec lesquelles elles s’étaient présentées à nous, qui sait si Malherbe se trouvera encore de poids àrepré senter le père de la poésie classique ; ce né e- roit point là lé seul arrêt dé feôîleau tju’aùrOit cassé l’avenir. ’ ’ -, ; «

Nous n’exprimons ici qu’un vœu de justice et’ d’ordre, selon nous, et noUs h^Vonsxfas jugé l’école dé RoûSard assez’’ fkvOraBiéinënt pour qu’on nous soupçonne dé partialité. Si notre cônvicHon est erronée, ce tyfe’ sera -pa$