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Ne seront-ils pas fondés à croire qu en l’an i83o> ] la domination romaine subsistait encore en i France ; de même qu’en lisant quelques lam- beaux échappés au temps de notre poésie, ils pourront se persuader que le paganisme étoit aussi notre religion dominante ? C’est certai- nement à ce défaut d’accord et de sympathie de la littérature classique avec nos mœurs et notre caractère national, qu’il faut attribuer, outre les ridicules anomalies que je viens de citer en partie, le peu de popularité qu’elle a obtenu.

Voici urté digression qui m’entraîne bien loin : j’y ai jeté au hasard quelques raisons déjà rebattues, il y en a dés volumes de beau- coup meilleures ; et cependant que de gens re- fusent encore de s’y rendre ! Une tendance plus raisonnable se fait, il est vrai, remarquer depuis quelques années , on se met à lire un

inscriptions nous disent en mots de Cicéron qu’ici est le Marché-Neuf ou bien la Place-aux Veaux. »

1 Il est a espérer que la révolution de 93 aura