Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/374

Cette page n’a pas encore été corrigée

Qu’on a voit d’huile chaude et do souffre graissé,
Ainsi, commo un verrat enveloppé de fange,
Quand 6ous le corselet la crasse lui démange,
Se bouchonne par-tout : de mesme, en pareil cas,
Ce rongneux las d’aller,se frottQit à, mes bas}
Et, fust pour estriller ses galles et ses orottes,
De sa grâce il graissa mes chausses pour mes bottes,
Et si digne façon que lo fripier Martin,
Avecq’ sa malle-taohe y perdrôlt son latin.

Ainsi qu’en ce despit le sang m’eschauffolt l’ame,
Lo monsieur son pédant à son aide réclame,
Pour soudre l’argument ; quand d’un sçavant parler
Il est qui fait la moue aux chimères en l’air.
Le pédant tout fumeux do vin et de doctrine,
Respond, Dieu sait comment : le bon Jean se mutine :
Et sembloit quo la gloire > en oe gentil assaut,
Fust Û qui parlerait, non pas mieux, mais plus haut,
Ne croyez en parlant que’ l’un ou l’autre dorme.
Commentl|vo8trô argumentait l’un, n’est pas en forme
L’autre, tout hors de sens : mais o’est vous, malautru,
Qui faites le sçavant, et n’estes pas congru.
L’autre : monsieur le sot, je vous ferai bien taire.
Quoi ! comment ! Est-ce ainsi qu’on frappe Despauterre
Quelle incongruité 1 Vous mentez par les dents’.
Mais vous ?...,. Ainsi ces gens, à se pioquer ardents,
S’en vindrent du parler a tic tac, (orche lorgne »