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. Moissonner ses gens d’armes,
Quand Gédéon vainqueur gagnant Ses pavillons,
’ Divisa son butin et partagea tés armes,
Vendange-les, Seigneur, de la même façon
Que tu fauohas jadis au torxent de Cisson
Et Jabln et Sisarre,
Quand, l’épée au côté et la lance à l’arçon,
Ils menaçoient ïsaç d’un servage barbare. y .
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Leurs bande,s, autrefois si pompantes d’orgueil,
MorVeâpàrrril lès champVsans larme
Restèrent diffamées,
(Objet cruel à voirl) et n’eurent pour cercueil
Que le ventre glouton de bestes affamées.
Précipite leur troupe’vt6 Péré tôût^uissarit,
Comme du haut commet d’un roc âpre et gllasant
Comme un festu de paille ou,monte ou redescend,
Sôusïe souffle diveiVdo l^autan qui s’en joue,
Alors ils connoltrôht qu’è toi seul appûrtféht
Toutcê^uelûrondeuVdolateVfë’c’oO^lent,
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Tout ce que la mer même en ses vagues retient,
T’appeîant :ieKSeigniBur du ciciet’At làteïrc. ’’ " ’