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J. B. tlHAiitèNIT.
ODE SACRÉE.

DAIONB me regarder des yeux dota clémence ;
Ne me corrige point, séigoéttr, dans ta vengean<|&.
Et suspends sur mon chef ton courroux, endurci ;
Mais touché des accents de ma plainte éplorée,
Évo que | p ère doux, m a cause d éplorée
Du siège o é justiceau trosne dé merci»
Seigneur, si de tes mains les ouvrages nous sommes ;
Pardonne’aw criminels comme père des hommes.
Et non point comme auteur de leur iniquité :
Siérôlt -il pas bien mieux a ta divine essence
D’effacer le péohé par ta grande clémence
Qu’effacer le pécheur par t A «évérité P
Tire-moi des langueurs qui me suivent sans nombre,
Comme les corps humains sont suivis de leur ombre,
Plutost par ta bonté que par ton jugement ;