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osé, le premier des François, introduire quasi une nouvelle poésie, ou no se tiendroient plai~ nement satisfaits, tant pour Ja brièveté dont j’ai voulu user que pour la diversité des esprits dont (es uns trouvent bon ce que les autres trouvent mouvais, Marot me plaît, dit quel- qu’un ; parce qu’il est facile et ne s’éloigne point de la commune manière de parler ; IJéroè’t, dit quclqu’autre, parce, que tousses vers sont doctes, graye$ et éla,tmre>} les Autres d’un aufte se délectent, Quant h moi telle supersti- tion ne mVppjnt retiré de mon entreprise, p$|ee. que j’ai toujours, estimé, notre poésie françoise ftre capable de quelque plps haut et merTeilléUx, style que celui dont nous nous gommes si longuement contentés i Disons donc brièvement quç nous semble de nos pp&es françois. ; i

« p^tp^sle^ anciens poètes françois,. quasi un seul.9 Quiljaump de ïiQris et Jean de Meun% son{ digues, d’être lus,, non tant ppur ce qu’il

1 Auteurs du roman de la Rose.