Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/27

Cette page n’a pas encore été corrigée

nir certain de la garder longuement, l’ayant acquise avec si longue peine : suivant la loi de nature qui a voulu que tout arbre qui naît fleurit et fructifie bientôt, bientôt aussi vieil- lisse et meure, et au contraire que celui là dure par longues années, qui a longuement travaillé à jeter ses racines. »

Ici finit le premier livre où il n’a été encore question que de la langue et du style poétique : dans le second, la question est abordée plus franche \ent, et l’intention de renverser l’âd ciènne littérature et d’y substituer les formes antiques est exprimée avec plus d’audace tv

«Je penserai avoir beaucoup mérite 1 dèà miens si je leur montré seulement du doigt lé chemiri qu’ils-’doivent suivre potir atteindre ; à l’èxeellenee des anciens : mettons aonc péuv le commencement ce que noué avons, ce mé semble, assez proUVê au "rèmietflivré. C’est qlie sans l’imitation dès Grecs et ftomàins, nOuS né pouvons donner à noWé langue l’ex- cellence et lumière des autres plus fameuses. Je sais que beaucoup më reprendront devoir