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A SOI-MESME.

Baïf, si tu veux savoir
Quel avoir
Pourroit bien heureux te rendre
En ce douteux vivre-ci,
Oy ceci,
Et tu le pourras apprendre.

0 chétif ! cet heur, hélas !
Tu n’as pas !
Et ta fortune est trop dure !
Mais ce qu’on ne peut changer
Est léger,
Si constamment on l’endure.

Un bien tout acquis trouver ;
N’éprouver,
Pour l’avoir aucune peine :
Un champ ne trompant ton vœu :