Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/209

Cette page n’a pas encore été corrigée

L’MOUETTE
OAIETÉ.

HÉ Dieu 1 que je porte d’envie
Aux plaisirs de ta douce vie,
Alouette, qui de l’amour
Dégoizcs dès le point du jour »
Secouant en l’air la rosée
Dont ta.plume est toute arrosée !
Devant que Phébus soit levé
Tu enlèves toh corps lavé
Pour l’essuyer près de la nue»
Trémoussant d’une aile menue ;
Et te sourdant à petits bons,
Tu dis en l’air de si doux sons
Composez de ta tire lire,,
Qu’il n’est amant qui ne désire»