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Quoy f mocquer l’affligé sans, t’a voir irrité,
Est-ce pas estre athée et plein d’impiété ?
Tu tp pleins d’autre part que ma vie estlascive>
En délices, en jeux » en vices excessive ;
. Tu mens meschantement, si tu m’avois suivy
Deux mois, tu sçaurois bien en quel état je vy. ’
Or je veux que ma vie en écrit ajspfcrôissë »
Afin que pour menteur tin chaoun te coghoisse.
M’éyeiliant au matin, devant que faire rien
J’invoque l’Eternel, le père de tout bien,
Le priant humblement de me donner sa grâce»
Et que le jour naissant sans l’offenser se passe :
Qu’il chasse tôïite secte et toute erreur dé moy»
 Qu’il me veuille garder en ma première foy.
Sans entreprendre rien qui blesse ma province»
Très-huinble observateur des lolx et de mon Prince .
Après je.sors du Hot et quand je suis vestu,
Je me range à l’étude et apprens la vertu »
Composant et lisant, suivant ma destinée.
Qui s’est dès igon enfance aux Muses in plinée :
Quatre ou cinq heures çeul Je m’arreste enfermé f-
Puis sentant .mon esprit de trop lire assommé »
J’abandonne lo livre et m’en vais à l’église ;
Au retour pour plaisir une heure jo de vis o »\