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À luy seul je ’désire àu ; oom batj m’attaclier,
J e luy seray le fan, qui le fpra moucher
Furieux par mes vers, comme en une.prairie >
On void un grand taureau forcené, de furie
Qui court et par rochers 1» par bois et par estangs,
Quand le tandmportdn lui tourmente les flancs
Mais certescontre toy j’ayperdu le. courage »
Qui as rapetassé devines,vois ton ouvrage. : ’
Je m’assatidrois moy mesme, et ton larcin a fait
Que je suis demeuréicontent et. satisfait.
Toutesfois brèvement il me plaist derespondre
A quelqu’un de tes points faciles à confondre :
Et si tu as 8puoi ;d’0.u)’r-la vérité,
Je jure du grand Dieu l’immense déité,
Que je diray le vrây sans.fard ny sans injure :,
Car d’éstie injurieux ce n’est pas ma nature ;
Je te laisse cet art duquel tu os vescu,
Et veux quant à ce rjoint de toy estre veincu. ^
Orsus, mopfi :èreen.ÇJhri8t,,tu disque je suis prestre :
J’atteste ’l’Éternel que je .le vouclrois estre,
Et avoir,tout.létpb^JF etja.dos empesché
Dessous la pesanteur d’une bonne ôyesché : ..
Lors j’auroy la couronne à bon droiqt sur la teste :
Qu’un rasoir blanchiroit/le soir d’une grand’feste,