Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/173

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Veuf sauver un chllcun, et qu à ses créatures^ ;^
De Son grau d paradis il ouvre les ’c jpstut es :
Certes béâuéoup^pvliicle et beaucoup de vains lieux,
Et de sièges serôiéntsans âmes dans les cieux,
Et paradiiserPit une plaine déserte i ’ ^
Si pourépjcsetile|ient Importe estoit ouverte. j.
Or ces .braves vanteurs, controiïvez fils de Dieu,
En la dextre ont le glaive et eh l’autre le feu ;
Et comme furieux q’uiirappent et enragent,
Voilent les temples saints et les villes’saccagent.
Etquoil brùle^m|ispnji^p|ller ;et ; brigander, <
Tuf% assassitièf, |ar force opmmarider^
N’bbéyr plus aux roys, amasser des armées,,
Appelez-vous cela,églises réformées ?^ ’
Jésus, que seulement vous confessez ioy
De bouche et^ri^o^|ô|ur, n^faisoitjpas airfsy ;
Et slint Panll^prp&nànf n’a|ôit ^ pouç toutes armas,
SI non l’hifrai litè, lçs j eusnes el tés larm et ;
Et les^Pèrcfr martyrs, aux plus dures saisons v
Des tyfans, nes’arhiôient sinon que d’oraisons,,t’"’’
Bien qu’un ange du ciel, à leur moindre prière,
En soufflant eust rué les tyrans enrrrière. ;
Par pree on ne sauroit paradis violer ;