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À HENRI III.

TOUT le cœur me débat d’une frayeur^ nouvelle :
J’entends dessus Parnasse Apollon qui m’appelle ;
J’oy sa lyre et 80n arc branler àsoricosté.
Quelque’ pâft que mon pied vagabond soit porté,
Ses lauriers me font place, et sens ma fantaisie,
Errante entre les dieux, se soûler (l’ambroisie.
Fuyez, peuple, fuyez ; des muses lavory,
J’entre, sacré poète, au palais de IJenry
Pour^nàhter ’ses honneurs ; afin o|jre, dès l’aurore,
De l’occident, de l’outs^etdu rivage more,
Sa vertu soit cogncue, et qu’on cognoissè aussi v
Qu’un si grand prince avoit méflchàhsbnS^iitS0u>cy.

J’ay lés^eujc esblouisvtout le cerveau me tremble,
Jfayl’^8t.ômacpànth()ïs, ;j’avise, ce me semble s
JSiïHechautdéscitezunefemmedebout,/’ .
Qui voittout, qui oyt tout, et^qtii déclaré tout.
Elle a cent yeux au front,^ent oreilles en teste ;
Dans les voûtes du ciel son visage elle àrreste,