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Maintenant, et si me vante
De ne sonner jamais roy
Qui en bonté te ressemble,
Ne prince qui soit ensemble
Si preux et sçavant que toy.
Sus donc, FHANCB, ouvre la bouche
Au son du luth que je touche :
Dy que le ciel t’a donné
Un roy dispos à combattre, t
Et prompt par les lois d’abattre
Le péché désordonné.
Et toy, vendomdisolyre,
Mieux que devant faut eslire
Un vers pour te marier±
Afin que tu face croire
Que véritable est la gloire
Qu’on t’a voulu dédier.
Tu resjouys nostre prince,
Tu contentes sa province,
Et mille furent espris
De contrefaire ta grâce,"
, Et, suivansfa mesmc trace,
Ont voulu gaigner le prix.