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Et veux encor y portraire
Les batailles de ton père,
Soustenu deta vertu.
Lorsque ton jeune courage
S’opposa contre la rage
De l’empereur despité,
 Se ventant d’avoir la foudre
Dont il briserait en poudre
Paris, ta grande cité.
Le conseil et la vaillance,
Par une égale balance 1,
Toujours Veillent à l’entpur
Des affaires qui Sont’pleines
D^tjn labyrinthe de peines,
» S%ntresuivan8 à leur tour.

i Ce que la faveur céltfte
Par toy nous rend manifeste,
Comme n’ayant desdaigné,
D%ès ta première jeunesse/’’
De conseil et de prouesse
Toujours estre accompagné,

Aussi, prince, ta main forte
A fait voir en mainte sorte