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MONROSE


mander des nouvelles de notre chère Aglaé. Non-seulement je lui en donnai de satisfaisantes, mais pour qu’il commençât à trouver la récompense de tant de bons sentiments et d’utiles services, je fis appeler sur-le-champ l’objet de sa naissante passion. Il ne me fallut que voir quelle impression causait cette seconde entrevue, pour juger combien encore l’amour de Senneville pour Aglaé s’était accru pendant la course.

Un rayon de bonheur recommençait à luire sur notre horizon ; il fut encore embelli par un heureux bulletin qu’on apportait en même temps de chez nos bien-aimés d’Aiglemont ; la marquise venait de passer une nuit excellente : elle ne pouvait être mieux.