péter, ceci n’est point un roman. La plupart de
nos personnages principaux sont à moitié purs,
à moitié atteints d’une corruption dont il est
bien difficile de se garantir au sein des capitales,
quand on y apporte des passions et d’assez
grands moyens de les satisfaire. De là tant de
disparates : l’histoire de nos acteurs est celle
des trois quarts des mondains de tous les pays
de l’Europe. Cherchez une autre nature dans
l’île de Robinson Crusoé, chez les Sévarambes,
ou attendez l’heureuse année deux mille deux
cent quarante, prédite par l’illustre dramaturge
M…r… Au reste, mes fatigants tableaux sont
à leur fin ; je couperai le fil de cette histoire dès
que j’aurai retrouvé quelques gens dont peut-être
vous êtes impatient aussi de savoir des nouvelles.
Comme de Senneville, qui s’est si brusquement
éclipsé à propos de quoi ? Comme de
Lebrun, qui court les champs. Quel est son but ?
Comme de Sidney. Qu’aura-t-il pensé de ces dépêches
qui lui proposent des vues absolument
opposées à celles pour lesquelles il avait confié
sa nièce à milady ? Ne seriez-vous pas aussi
bien aise d’entendre dire un mot de ce protecteur
de sir Georges, du vicieux Kinston[1],
- ↑ Aujourd’hui l’une des plus solides colonnes de ce nouvel et