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MONROSE


tour à tour aux climats les plus favorisés de la nature et à la France, si fortunée du temps qu’elle y vivait, la confinait dans un séjour vaporeux où l’ennui coule à grands flots de l’urne de la philosophie. Sur ce pied, je mesurais l’inutilité respective dont étaient devenues pour moi les vagues expressions d’une mélancolie dont on ne m’accusait point le motif. J’étais trop délicate pour essayer d’en arracher l’aveu… Puissiez-vous, cher lecteur, trouver, après tous ces détails, Monrose et moi justifiés de ce qu’au bout de sept ans nous ignorions encore ce qu’enfin la triste Zéïla va nous découvrir !