Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/767

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion


CHAPITRE IV

QUI SERVIRA DE PRÉFACE À D’AUTRES


Milady Sidney, que tant d’éditions de Mes Fredaines ont fait passer pour être ma mère, mais qui n’est pourtant que ma sœur (à la vérité mon aînée de dix-sept ans), milady m’avait écrit dans le temps qu’au moment de quitter Londres pour venir me trouver à ma terre, Sidney était tombé malade, et même assez dangereusement. Presque chaque année, aux approches de l’automne, il lui arrivait le même accident. C’était la suite cruelle d’une affreuse blessure, déjà ancienne, dont il était inutile de rendre compte au lecteur lorsque je coupai brusquement, après mon mariage, le récit de mes propres aventures. À quoi bon laisser aux gens un sentiment pénible, quand on peut le leur épar-