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CHAPITRE XXXV

RECONNAISSANCE ENTRE D’AIGLEMONT
ET LES ÉPOUX CAFFARDOT


Les provinciaux ne savent jamais s’en aller à propos. Ma curiosité pleinement satisfaite, j’aurais bien désiré que mes visiteurs me rendissent enfin la liberté ; mais s’ils se fussent piqués de plus d’usage, j’aurais perdu une scène bien amusante que le hasard me destinait. Par malice, je leur laissais l’embarras de relever une conversation tout à fait tombée. Pour lors, avec tout le zèle d’un nouveau serviteur qui se pique de bien faire les choses, un de mes gens ouvrit avec fracas et, criant à nous rendre sourds, annonça monsieur le marquis d’Aiglemont. Pendant un moment, l’étonné marquis ne sut avec