teurs seraient peut-être assez peu galants pour
crier à la profanation ! — Monrose avouait, dis-je,
que cette dame, son talent à part, était passablement
folle et ridicule comme membre de la
société. Il enrayait aussi avec Aglaé, parce que
celle-ci (pour qui madame d’Aiglemont venait
d’adopter les mêmes vues à peu près que madame
de Garancey pour Armande) devenait
une étrangère à laquelle, par délicatesse, il ne
devait point toucher désormais. Excédé de l’immonde
pétulance du grand-chanoine, il n’était
pas trop à son aise non plus avec d’Aiglemont,
railleur toujours chargé à mitraille, et qu’il
tremblait à tout moment de voir faire impitoyablement
feu sur lui, malgré le beau traité qui
s’était fait à la campagne. En un mot, mon
pauvre ami se trouvait dans une de ces crises
malheureuses que l’imagination fatiguée fait
souvent éprouver aux individus qui ont abusé
de leurs facultés. Somme toute, Monrose vivait
désagréablement depuis notre retour. Madame
de Moisimont l’aurait peut-être un peu distrait
de sa sombre mélancolie ; mais, dès qu’elle avait
eu son bras guerrier à peu près en bon état,
elle s’était éloignée, ayant à fonder dans sa
future résidence un nouvel établissement.
À travers le dénûment où notre héros se