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CHAPITRE XXX

OÙ SYLVINA REPARAÎT


J’ai dit, chapitre III de cette partie, que dès le commencement de mon séjour à ma terre, je m’étais flattée d’y posséder ma mère, ma sœur, milord Sidney et certaine nièce qui devait être aussi du voyage. Ne pouvant comprendre pourquoi cette famille ne m’avait point tenu parole, dès que je fus de retour, j’écrivis à milady Sidney. Cher lecteur, je vous rendrai compte de la réponse qu’elle me fit ; mais il est à propos que vous sachiez d’abord comment je fus occupée pendant un mois à peu près, qu’il me fallut attendre des nouvelles d’Angleterre.

À peine avais-je respiré deux jours, après des distractions et des courses comportées par la reprise de mes habitudes, que j’eus à ma porte