Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
49
MONROSE


et j’emmène monsieur (son vieux chaperon). — Tant mieux ! me dit alors Sylvina, en me serrant la main et très-bas ; nous ne serons que nous quatre, cela sera plus gai. » Son voluptueux sourire fut en même temps accompagné d’un regard si brûlant, que je me dis soudain : « Quel dommage que de ces deux yeux, non moins jolis qu’électriques, l’un ait été la victime de cette petite vérole ! » Plus j’y faisais attention, plus il me semblait que les vestiges de l’affreuse maladie, assez visibles à la vérité, ne nuisaient cependant presque point au charme de la plus agaçante physionomie… — Allons, dis-je à Monrose, me voilà bien préparée à vous voir entreprendre, auprès de madame de Folaise, tout ce que peut un homme fort amoureux ! »


  1
5