Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/629

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXI

SUR LEQUEL D’AUTRES SE BÂTIRONT


Un nombre de jours que nous ne songions guère à compter, s’étaient passés dans l’ivresse de notre transfusion fraternelle. Je reçus alors de la part de notre aimable prélat une lettre qui m’offrait l’acquisition de nouveaux hôtes… « Notre spectacle a besoin d’une soubrette, » m’écrivait-il, à la suite de quelques autres détails. « J’ose vous proposer (ne froncez pas le sourcil !) l’Armande du comte-chanoine, devenu mon ami, le meilleur des humains, et le plus impatient de se jeter aux pieds de Félicia, qu’il sait être… (Ici je supprime un trop flatteur éloge.) Et puis je voudrais bien encore, ma chère nièce, que vous me permissiez d’amener une veuve… Ce n’est point Artémise : on

11.