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MONROSE


folles qui se sont désespérées après s’être laissé faire. En revanche, je n’ai jamais douté du fait toutes les fois qu’on m’a raconté que la plus bégueule, la plus farouche, s’est aussitôt résignée, consolée ; qu’à travers les plus vives douleurs du préliminaire, elle a deviné que tout serait plaisir par la suite ; et qu’enfin elle a judicieusement senti que loin d’être un ennemi détestable, c’est au contraire un bienfaiteur que celui qui vient de lui mettre à la main les clefs du véritable et seul paradis terrestre[1].


  1. L’historienne, en parlant autrefois, a eu le bonheur de faire passer tant de paradoxes, qu’on ne doit pas être étonné de la hardiesse de ceux qui composent en entier ce dernier chapitre et en partie ceux qu’on lira. (Note de l’éditeur.)