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MONROSE

« J’avais un cheval à la porte. Chonchon venait de faire avancer un fiacre pour mes gredins ; je les y ai vus monter : de ce moment je n’ai plus perdu de vue la voiture, jusqu’à ce qu’elle se soit engagée dans la route au delà de la place de Louis XV. Pour lors piquant des deux, je suis venu prévenir mon cher maître, qui m’attendait à vingt pas de la porte Maillot, qu’incessamment il verrait arriver son méprisable adversaire. Il m’a remis ses pistolets, quand je lui ai dit que M. de Belmont se battrait à l’épée. »