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MONROSE


les d’atours se réfugiaient encore aussitôt qu’elles avaient le moindre loisir.

Il ne faut pas demander si ce pavillon était particulièrement fréquenté par MM. Monrose, d’Aiglemont et Garancey lui-même ; car celui-ci, tout aussi trousseur qu’un autre, quand l’occasion s’en présentait, s’était laissé débaucher par les premiers ; il avait pris sans difficulté le sixième emploi dans la ci-devant impaire association des mansardes : je veux dire que ces trois messieurs faisaient, en attendant mieux, les frais des substantielles jouissances de la subalterne trinité.

Et le commandeur aussi, vieux libertin, ayant conservé tous les ridicules du jeune âge sans aucun de ses agréments, ne figurait-il pas d’une manière bouffonne à travers ces chaudes saturnales ! Cela fait pitié ! Ces demoiselles, qui le nommaient, à son insu, le père Cassandre, s’étaient fait confidence, ainsi qu’à nos fringants, des sornettes usées dont le galantin caduc avait essayé d’enchanter en particulier chacune d’elles. Il avait été décidé qu’on sublimerait le ridicule du prétendu séducteur, et qu’on ferait dégénérer en autant d’affronts pour lui le succès apparent de ses insidieux hommages. Le voilà donc bientôt assuré du cœur des trois bel-