dont l’effet infaillible était d’empêcher qu’elle
ne pût devenir mère, ressource funeste qui
menaçait de ruiner enfin la plus robuste santé.
J’appris encore que Saint-Lubin, lorsqu’il m’avait
introduit chez la Bousinière, n’avait pensé
d’abord qu’à me faire tirer une plume de l’aile, —
c’était son refrain, — mais qu’à l’occasion de la
bastonnade reçue au boulevard, furieux, il avait
conçu des projets plus vastes : de là cette grossesse
supposée, cette promesse de mariage, ce
dédit fabriqué, etc. M. Faussin, qui n’y regarde
pas de si près quand il s’agit de quelque aventure
où il y a de l’argent à gagner, se proposait
de soumettre celle-ci à toute l’étiquette de
la forme. Il avait bien recommandé au vil la
Bousinière de se tenir coi jusqu’à l’échéance ;
mais l’esprit brouillon du chaud vieillard et son
perpétuel besoin d’argent lui avaient fait, par
bonheur, prématurer les démarches : de là le
message de la Prudent, sa propre visite, d’où
la mienne chez M. Faussin, d’où l’heureuse
connaissance de Juliette, d’où sa non moins
heureuse médiation et enfin le courage d’Armande
à se sacrifier en vue de tout réparer. Je
devais bien à cette infortunée d’avoir soin d’elle
jusqu’à ce qu’on eût imaginé des moyens de la
dédommager et de la mettre à couvert des ini-
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MONROSE