dévoré dans cette même étude une obligation
de six mille livres, je n’expose plus inconsidérément
les titres de mes parties. » Alors il
appela despotiquement trois polissons qu’en
passant j’avais vu juchés sur des escabelles et
griffonnant au grand galop : « Soyez là, leur
dit-il, et regardez bien ! » Sur ce, le cauteleux
procureur glisse certain papier entre une espèce
de cadre et son carreau transparent, et me présentant
cet objet comme un reliquaire : « Satisfaites-vous,
monsieur, voyez ! » Je lus alors distinctement
ce que je savais d’avance. Il n’y eut de
neuf pour moi que de reconnaître ce papier,
dont l’objet était de me lier ou de m’enlever
quarante mille livres, pour celui sur lequel
j’avais écrit mon adresse le premier jour, Armande
me l’ayant demandée sous prétexte de
pouvoir me faire avertir dans le cas où quelque
contretemps rendrait nécessaire de changer le
jour ou l’heure de notre seconde entrevue. On
avait, après mon nom de famille, retranché tout
le reste. Deux plis en croix, à l’angle desquels
se trouvait de Kerlandec, me prouvaient qu’on
m’avait présenté une feuille pliée en quatre,
qui, déployée ensuite, avait donné de la marge
pour écrire au-dessus ce qu’on avait voulu et
en avant de ma simple signature, Hippolyte
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MONROSE