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CHAPITRE XXVIII

PETIT ACCROC. BONNE CONDUITE DE LEBRUN


À l’embarras de Monrose parlant pour Lebrun, je compris fort bien qu’ici serait venue quelque note peu flatteuse pour Sylvina et moi, s’il ne s’était interrompu par délicatesse. « Courage ! lui dis-je ; vous devez bien penser, mon ami, que je suis fort au-dessus des atteintes qu’aurait l’intention de me porter un Carvel ! » Le pauvre conteur était au désespoir d’être arrivé toujours courant sur le bord d’un fossé difficile à franchir. Il le fit cependant avec adresse, et j’en fus quitte pour entrevoir que mons Carvel avait donné très-littéralement à Lebrun la tante et la nièce pour… ce qu’il faut avouer qu’alors elles étaient en effet.

Écoutons, cher lecteur, la suite du récit de l’adroit et prudent valet de chambre.

« — Comment t’y prendras-tu, dis-je à Carvel, pour nuire à quelqu’un avec qui tu me parais