dans sa modeste province. Il faut ici lui rendre
la justice qui lui est due. On a su qu’il en agissait
fort bien là-bas avec sa femme ; que la seule
punition qu’il lui réserve est de ne la ramener
jamais dans le tourbillon de l’extrêmement
bonne compagnie de la capitale, et d’éplucher
rigoureusement, même en province, tout ecclésiastique
et tout jeune militaire, avant de former
avec ces sortes de gens des rapports de
société.
« Ce fut particulièrement le pauvre baron qui souffrit du nouvel ordre de choses survenu si brusquement dans l’hôtel. Le comte, privé de sa Dodon, n’eut rien de plus commode à faire que de reprendre Nicette. C’était l’ambidextre comte qui, après avoir entretenu quelque temps cette créature en Allemagne, l’avait amenée à Paris pour s’en débarrasser. Il avait donc trouvé très-bon qu’elle s’y lançât : il aidait même, autant que la bienséance pouvait le permettre, à ce qu’elle jouât bientôt un rôle dans un pays
la postérité la plus reculée, il est bon de dire, pour les générations à venir, qu’avant la glorieuse révolution, il y avait des charges de correcteurs des comptes. C’eût été sans doute des correcteurs de comptables qu’il eût fallu ; ces magistrats eussent peut-être empêché ces abus, ce dépérissement absolu des finances qui ont servi de prétexte à tout si bien réparer, que tout est détruit. (Note de l’éditeur.)