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MONROSE


d’antiquaire qui les retiendra tout le matin. Laisserons-nous échapper une occasion aussi belle !… » Je n’étais pas assez fat pour promettre avec l’assurance du comte que, ne m’opposant à rien, madame de Moisimont le rendrait heureux, mais du moins j’allais pouvoir, de bonne guerre, entreprendre la savoureuse Dodon ; j’allais faire une étude de plus au sujet de mon extravagante ; il fallait voir comment elle soutiendrait cette épreuve. Au bout du compte, de quelque façon que tournât la chance, il y avait toujours du plaisir pour moi. Pressé par le comte de faire à la hâte une toilette du matin, je fus bien vite en état de le suivre : nous volâmes à son hôtel garni. »