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MONROSE


vautés que ces dames s’étaient préalablement permises, je résolus en secret de me venger à ma manière, et de faire si bien les choses en faveur de Nicette elle-même, que madame de Moisimont eût peut-être quelque dépit de m’avoir partagé. Quant à la passion de Nicette, ne la battais-je pas à plate couture avec une seule moitié de mes moyens !

« J’ai dit comment avait calculé Mimi, comment je calculais à mon tour ; plus tard je ferai connaître quels étaient aussi les calculs de Nicette.

« À peine l’avide Mimi se trouve-t-elle entre nous deux, que de droite et de gauche elle procède à l’inventaire de ses richesses. Ensuite, prenant à l’hermaphrodite une main qu’elle attire chez moi… sur ce que je ne puis mieux désigner qu’en ne le nommant pas : « En conscience, dit-elle, le tien aurait beau, comme nouveau venu, prétendre à l’honneur du pas, tu conviendras que celui-ci n’est pas fait pour le lui céder ! » Mimi parlait encore, que l’Italienne, rebelle à cette décision, proteste par le fait, s’élance, et… peu s’en faut qu’on ne me frustre !… Ce transport, flatteur sans doute pour celle qui en est l’objet, est trop à mon désavantage pour que je ne me hâte pas d’en empêcher

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