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CHAPITRE VIII

QUI PRÉPARE À D’HEUREUX CHANGEMENTS


« Il n’eût tenu qu’à moi, poursuivit Monrose, d’être tout ce jour-là dans la compagnie de madame de Folaise, d’Adélaïde, du président Blandin et du sieur d’Aspergue. Ces quatre illustres devaient arriver en calèche à l’heure du dîner, l’objet de la cavalcade étant de se réunir ainsi pour passer ensemble à la campagne l’une des plus agréables journées de la saison. Mais ma nouvelle conquête et moi nous étions trop fous pour qu’il ne fût pas dangereux de nous mettre de la sorte en représentation devant des éplucheuses telles que la baronne et, surtout, son experte amie. Un engagement supposé me tira d’affaire à merveille et rendit d’autant plus vraisemblable le hasard du cheval emporté. La société de madame de Moisimont, c’est-à-dire sa compatriote rebondie (objet, si vous vous en souvenez, des soins de ces Alle-