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CHAPITRE IV

BONTÉS DE MADAME POPINEL. SCRUPULE.
RESTITUTION


« Le bonhomme Popinel avait à peine rendu l’âme, que son active et tendre veuve s’était soucieusement informée de moi chez Sylvina, qui, sans procuration de ma part, dirigeait sourdement vers le but sacramentel son projet de m’unir à son amie. Comme on ne savait où me prendre, il convint d’attendre que je reparusse. La mort d’un payeur des rentes ne fait guères de bruit que dans le Journal de Paris, dont je ne lis jamais le nécrologe ; j’ignorais donc absolument et la viduité de madame Popinel et les soins secrets de madame de Folaise : tout cela me fit donner tête baissée dans un filet préparé.

« La chère baronne se faisait une affaire capitale d’assurer ce qu’elle appelait ma fortune et mon bonheur. Elle me harangua donc pathé-