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MONROSE


cès que l’Adonis ne pouvait manquer d’avoir dans la joyeuse société. Ces facéties amenèrent enfin une réflexion badine sur l’état de guerre perpétuelle où sont forcés de vivre les pauvres maris avec certains conquérants. « Il existe, dit le marquis, une mienne épouse à qui j’ai bien cordialement promis de lui faire connaître, à mes risques et périls, tous mes amis aimables, mais, s’il vous est possible,


« Ménagez moi, seigneur, dans vos vastes desseins[1]. »


D’Aiglemont parlait-il en l’air, ou tout de bon avait-il déjà des visions cornues ? C’est ce que la suite de cette histoire nous apprendra.

Laissons cependant le marquis former un solide établissement à Paris avec sa jolie femme, et voyons comment va se conduire Monrose après avoir quitté la maison de mesdames de Belmont et de Floricourt.


  1. Vers des Fausses Infidélités : il est assez plaisant que
    cette même pièce ait été l’occasion… Mais, chut.
1.