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MONROSE


qu’à moi que ce fût toujours sur le même pied qu’au moment de notre séparation ; mais un certain jour ayant eu par malheur la vision du pataud dont Floricourt gagnait l’or au prix du partage de mes priviléges, le dépit d’avoir un aussi flétrissant rival me glaça soudain pour elle. Dès que mes soins et mes transports furent inégalement répartis, Belmont, plus qu’amie de sa Floricourt, n’hésita pas à me sacrifier ; elle me rendit le froid dont j’offensais son intime ; notre commerce dégénéra, languit ; il n’est plus aujourd’hui qu’une amitié tranquille, à peine galante, et que n’a dégradée qu’une seule fois un retour capricieux, dont la réalité valut à peine le moindre souvenir de l’heureux temps où tout de bon nous étions sous le charme. »


FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE.