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MONROSE


manqué pour la charmante Floricourt ; mais la très-modique pension à laquelle on la bornait, ne pouvant suffire à cette femme sensuelle, et chez qui le goût du faste était le plus raffiné, bientôt, ainsi que Belmont, elle prit le parti de s’entourer d’amis galants et prodigues. Vous voyez, chère comtesse, que malheureuses dans tout ce qui leur était étranger, ces dames furent entraînées par ce torrent où tant d’autres, que rien ne peut excuser, se précipitent d’elles-mêmes avec délices. Mes hôtesses ont donc, selon moi, de grands droits à l’indulgence, et c’est à leur égard surtout qu’on peut dire, comme on ferait bien de l’appliquer à tout le monde : « Tout est ici-bas pour le mieux. »


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