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MONROSE


bien de l’embarrasser par une observation qui, par bonheur, ne fut point devinée.

« Ainsi, ma paix était faite, continua-t-il. De doux serrements, des baisers… — mais, hélas ! si différents de ceux de la veille, — m’assurèrent qu’on daignait me conserver une faveur que j’avais si bien mérité de perdre…

« À travers ce traité l’on vint avertir que M. d’Aspergue était survenu. Ces dames ordonnèrent qu’on le fît attendre au salon. Ensuite, d’après l’avis de Floricourt, adopté vivement par son amie, et contre lequel s’élevèrent en vain les scrupules de ma délicatesse, il fut résolu que je demeurerais en prison dans l’hôtel, pour être soigné sous leurs yeux, cet état d’esclavage devant, sous peine de rupture, durer jusqu’à ma parfaite guérison. »