Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/153

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
128
MONROSE


table. « Eh bien ? dit le coupable, sans doute venant d’obéir. — Ah ! tu fais semblant de ne point me deviner ! Un peu plus d’esprit, mon cher. Il s’agit de remettre sur l’heure en commun le revenant bon de nos anciennes prouesses. — Vous n’y pensez pas ! — Demeure. — Mais il y a de la folie ! — Ne crois pas m’échapper… Cela sera !… Je le veux, je l’ordonne ! — Ici ! chez des étrangers ! à peine en sûreté ! — Point de défaite ; tu vas, ne t’en déplaise, t’exécuter d’aussi bonne grâce que moi. Ta conduite, en apparence criminelle, avait bien pu me faire détester ton âme, que je croyais noire comme l’enfer, quand je supposais ton Saint-Far dans notre secret ; mais je n’ai pas été pour cela un seul instant brouillée avec cette sorcière de mine et quelque chose de plus séduisant encore qui m’a fait tant de plaisir… Voyons ! — Mais prenez donc garde !… — Le diable s’en mêlerait que tu ne sortiras pas d’ici sans que je t’aie rendu la monnaie de ta pièce ! — Mais, vous voyez bien que je suis guéri, moi !… — Tu te feras guérir une seconde fois, car je ne t’en ferai pas grâce. Allons, qu’on m’obéisse ; tu sais que ta Mimi, si fidèle à tes leçons, dont elle était si digne, ne badine pas sur l’article : au fait ! — Voilà bien le plus tyrannique caprice… Mais,