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MONROSE


tails, qu’elles agitent avec une extrême vivacité.

« Deux minutes après, fidèles à l’usage dont m’avait parlé Saint-Lubin, elles se lèvent. Nous quittons la loge. J’offre la main à madame de Belmont, qui se trouvait le plus près ; elle me la serre, je réponds. Avant de monter en voiture, les amies se parlent un moment à l’oreille ; ensuite elles me prient de les accompagner et de céder mon vis-à-vis à l’abbé, chargé d’aller prendre quelque part deux personnes qui devaient être des nôtres le soir. Madame de Belmont placée, j’aide madame de Floricourt à monter. Elle me serre la main ; je réponds, et me voilà, sans y penser, engagé, selon toute apparence, dans une double affaire de cœur. — Je vous en félicite. »


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