sécheresse de ces détails. La coupole hardie
qui couronne cet important édifice est tellement
ordonnée qu’elle représente le dôme
d’un berceau d’arbres fort élevés, dont les
branches jetées avec art se bornent irrégulièrement
à quelque distance du point de
centre, pour former une ouverture vague et
fermée de vitrages. Le feuillage est aussi
partout crevassé, de manière à laisser à la
lumière beaucoup d’accès, ce qui fait que
l’édifice est aussi bien éclairé que s’il était
construit au milieu de quelque place élaguée
dans une forêt véritable. Ici l’art du
peintre trompe tout à fait l’œil à cet égard,
de sorte que d’abord on est tenté de se
croire en plein air. Les colonnes sont censées
élevées sur un haut socle, relativement
à la hauteur de la salle, tandis que leurs
bases sont de niveau avec le trottoir.
Contre le socle, à l’intérieur, sont adossés des rangs de gradins concentriques, en amphithéâtre, et fixes, coupés en quatre endroits, pour qu’on puisse descendre et se distribuer dans les gradins. L’espace du milieu, qui se trouve être une plate-forme de soixante pieds de diamètre, suffit aux plus